Dans les rues de la ville, il y a les excréments canins.
La passante d’aujourd’hui téléphone en marchant. Elle porte sur les oreilles un walkman.
La passante de naguère est devenue touriste.
La rue appartient aux « rollerbladers » : à ceux qui circulent et qui glissent, et non à ceux qui cherche ce mystérieux quelque chose qu’on appelle « la modernité ». Ceux qui roulent sur leurs patins ou sur leur trotinette ne cherchent rien : ils jouissent d’eux-mêmes. Voici que la rue s’est changée en salle de jeux ou terrain de sport...
On pourrait continuer ainsi...
« Dans les rues de la ville » : il y a trop de lenteur et de romantisme tardif dans cette expression, trop de flânerie heureuse ou mélancolique. Trop d’état d’âme pourrait-on dire. Trop d’élégie latente. Voilà donc un motif à présent nostalgique qui ne rend compte ni de notre réalité ni de notre vitesse.
La passante d’aujourd’hui téléphone en marchant. Elle porte sur les oreilles un walkman.
La passante de naguère est devenue touriste.
La rue appartient aux « rollerbladers » : à ceux qui circulent et qui glissent, et non à ceux qui cherche ce mystérieux quelque chose qu’on appelle « la modernité ». Ceux qui roulent sur leurs patins ou sur leur trotinette ne cherchent rien : ils jouissent d’eux-mêmes. Voici que la rue s’est changée en salle de jeux ou terrain de sport...
On pourrait continuer ainsi...
« Dans les rues de la ville » : il y a trop de lenteur et de romantisme tardif dans cette expression, trop de flânerie heureuse ou mélancolique. Trop d’état d’âme pourrait-on dire. Trop d’élégie latente. Voilà donc un motif à présent nostalgique qui ne rend compte ni de notre réalité ni de notre vitesse.
Jean-Michel Maulpoix, Dans les rues de la ville ...
Fonte: JMM
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